Une arrivée inattendue

J'étais tranquillement couché dans ma piaule. Une chambre miteuse, avec un lit entouré de quatre murs en bétons. C'était la planque de l'Akatsuki la plus vieille que je n'avais jamais vu. Mais il me l'avait offert, Madara, et c'est toujours mieux que de dormir sur un banc. Je me tournais sans arrête, n'arrivant pas à trouver le sommeil. Malgré la destruction de Konoha, je sentais un vide, un vide sérieux à l'intérieur de mon corps, de mon cœur ...
Je décidais alors de sauter de mon lit pour me diriger vers le Bureau de Tobi. Je ne mis pas beaucoup de temps à le trouver puisque c'est lui qui me trouva. Nous discutâmes un bon moment. Effectivement, j'avais encore une dette envers l'Akatsuki. Je me devais de capturer Hachibi. Une fois cela fait, je ne sais pas si je resterai avec l'Akatsuki, cette organisation ... délabrée ...
Aujourd'hui ... Un jour comme tout les autres. Enfin, pas vraiment.Dernièrement, ma puissance s'était décuplée. Pour commencer, depuis la mort de mon frêre, un nouvel œil m'avait été offert. Le Mangekyô, le second plus puissant de la famille Uchiwa. Seul Madara pouvait rivaliser avec celui ci. Mais suite à ma rencontre avec Kakashi, j'avais décidé d'aller plus loin dans ma quête de pouvoir. Je voulais, grâce aux yeux de mon frêre, détruire Konoha. Je réussis à le faire bien avant d'avoir ses yeux, mais maintenant, je les possède. Plus d'acuité visuelle, plus de problème de vue, plus rien. Une seule chose : Je n'égalais pas mon frêre en Genjutsu. Il fallait que je m'exerce. La technique la plus mortelle du Mangekyô était le Tsukuyomi, un Genjutsu mortel pour quiconque me fixe dans les yeux. Mais malgré ma faiblesse avec cette technique, je dépasse largement Itachi avec susanoo et Amaterasu. Maintenant, je suis plus puissant que jamais ...

*Je décide moi-même de ce que je fais. Tobi commence à me saouler avec ses ordres à la con. J'vous jure, celui là j'vais le tuer un jour. Enfin bon. Ça fait maintenant plusieurs mois que la statue à explosée. Résultat, on doit rechercher touts les bijûs ! Et leur Jinchuuriki, bien sûr ... Raa, moi, tout ce que je voulais c'était détruire Konoha, pas devenir le larbin d'un gamin avec un masque orange. Mas bon, un pacte est un pacte, je dois capturer Hachibi.*

Le soleil, haut dans le ciel, me donnait mal au crâne. Suigetsu, Jûgo et Karin étaient partit il y a de ça un bon moment. Je ne sais pas s'ils reviendront un jour, mais je ne peux pas les attendre. Je courais alors vers Kumo. Je voyais le village au loin, mais je n'y étais pas encore. Sautant d'arbre en arbre, à la limite de me prendre pour Tarzan, je fixais le ciel. Il était d'un bleu intense, magnifique. Pas une trace de nuage, ni d'autre choses, à part les oiseaux. Oui, maintenant mon invocation, c'était les faucons. Pourquoi ? Tout simplement car les oiseaux voient tout ! Ils sont rapides, vifs, gracieux et imposants à la fois ! De toute façon, je n'aimais pas cette région. J'allais la détruire, comme Hachibi. Quel guignol celui là. Tout le temps à faire des rimes pourries.
Je fis un grands bond en l'air, sentant le vent caresser doucement mes cheveux. Une fois en l'air je fis plusieurs signes et me mordis le pouce. Une fois atterris, j'apposai mes deux mains au sol et fit un Kuchyose.Un Faucun géant apparut devant moi. Je montai alors sur son dos avec souplesse, et nous partîmes en direction de Kumo.



Je volais sur lui ainsi durant plusieurs minutes. Il était rapide pour un oiseau gros comme un éléphant. Mais bon, je devais faire avec. De plus, comme échappatoire, il me servirai sûrement, Karin n'étant plus là. Je vis Kumo, et lorsque je fus juste au dessus, je descendis en sautant en arrière. Tout en descendant, j'activais mon Sharingan à trois Tomoe. En dessous de moi, deux Jônins montaient là garde. Le soleil était au Zenith, il me cachait dans ma descente. D'ici quelques minutes il y aurait une relève, je devais faire vite.
Je dégaina mon sabre. Tout se passa à une vitesse ahurissante. Tout en descendant je fis un clone Raiton, qui m'imita. Nous touchâmes le sol exactement en même temps, chacun de nos sabre transperçant un des gardes. Ils tombèrent sans la moindre résistance, n'ayant même pas eut le temps de voir la mort venir. Je jetai alors un coup d'oeil à l'entrée du village. Deux jônin, venus pour prendre la relève m'avaient vu. Killerbee serait vite mis au courant, et il ne devrait pas tarder. Je m'approcha doucement des deux Jônin. Chacun d'eux me fixait intensément, comme s'ils pouvaient me tuer d'un simple regard.

- Vas prévenir Killer ! Je m'occupe de le retenir !
- Oui ... euh ok ! J'y vais !

Le premier se tenait devant moi, le second s'étant retourné. Il courait comme un dératé vers le bureau du Raikage. Bien sûr, ils n'avaient pas vu mon clone qui était à présent de nouveau sur le faucon. Il n'allait rien voir venir. Je me retourna, me mis dos au Jônin.

- Je vais te creveeer !
- ... *soupir* ... trop tard ...

Je continua à marcher lorsque mon clone embrocha le ninja qui me suivait. Il fut coupé net en deux, son crâne brisé par un coup de Kusanagi. Le clone fit un saut de côté et alla se cacher dans les buissons.J'essuyai mon sabre et attendis patiemment que ma proie vienne ...

Un sourire. Voilà ce que j'esquissai lorsque mon énorme boule, que dis-je, dragon, toucha sa cible. Hachibi venait de se prendre en pleine tronche une technique extrêmement puissante. J'avais prévu d'enchainer avec un Kirin, une technique imparable dut à sa vitesse extrême, mais quelque chose d'imprévu se passa. Une fois mon dragon explosé, Killerbee gicla à toute vitesse vers des rochers, dans lesquels il s'encastra. Il avait laissé une trace dans la roche. Mais ce n'était pas fini. Avait il été blessé ? Je ne voyais rien avec toute cette fumée. Néanmoins mon clone lança des chidori senbon vers Hachibi.

- L'Hachibi
est de retour ! attention à toi jeune maladroit !

Bizarrement, sa rime ne me mit pas mal à l'aise. Je souris, au contraire. Était ce le faite de l'avoir touché, ou le fait de commencer à apprécier ses rimes ? Je ne le savais pas ...
Mes senbons se dirigeaient avec une vitesse fulgurante vers Hachibi, mais malgré ça, il réussit à les esquiver. Je le vis alors baisser la tête. Je tendis l'oreille, histoire d'entendre ce qu'il disait, mais rien ne sortit de sa bouche. J'utilisais alors mon Sharingan, entrant contre sa volonté dans son esprit.



Tout était noir. Noir comme la nuit. Je n'eus pas le temps de comprendre quoi que ce soit. Par contre, j'entendis quelques paroles compréhensibles.

* Hachibi tu peux
me preter main forte, toi le taureau , Dattebayo ! *

* Tu le demande si gentiment...
je veux bien te preter main forte, apres
tout si je suis en toi... *

Hachibi, l'être tant convoité était là. Je sentis alors la haine montée en moi. Pour le battre, je devais m'énerver. Seule la haine me rendrais plus fort ! Je m'avança dans le noir lorsque tout d'un coup, je me fis éjecter. Je mis quelques secondes avant de reprendre mes esprits. Et lorsque je leva les yeux, une grande ombre me cachait le soleil. Un monstre géant. Un taureau pour être plus précis. Mais avec des tentacules. Il me faisait penser à un poulpe. Je savais que ça allait mal finir.

- Alors jeune
vaurien, on ne fait plus le malin , tu vas en bavais sale raté !

- Je t'attends !

Son poing se leva alors dans un bruit sourd. Un vent dut à l'énormité de son poing me poussa en arrière. Lorsque je le vis tomber sur moi, j'eus le bon réflexe de faire un bond en arrière. Dans un bruit éclatant, telle une explosion, le poing balaya tout la surface à plusieurs dizaines de mètres à la ronde. Bien sûr, j'étais dedans, comme par hasard. Je me retrouva alors éjecté loin. Très loin. Tout d'abord en hauteur, tout comme en longueur. Je ne réussis pas à me réceptionner tellement la force du coup était puissante. Je retomba alors sur le dos, continuant ma route, me cognant contre le sol. Je mis du temps à m'arrêter. Je pris appui sur mes mains et fit une roulade arrière. Je me levais alors, regardant Hachibi dans toute sa hauteur. Une attaque pouvant en venir à bout, j'en étais sûr. L'attaque que tout le monde craignait. L'attaque qui allait le mettre K.O. Je baissa les yeux un instant, me concentrant, rassemblant toutes mes forces. Lorsque je rouvrit mes yeux, ils avaient changés. La pupille était toujours noire, mais le Sharingan avait une forme différente. La forme d'un atome dansant autour de la pupille, avec la forme du sharingan de mon frère par dessus. Grâce à cet œil, je pouvais le terrasser ! Je le fixa alors, pas plus d'une seconde, et des flammes noires commencèrent à ronger une tentacule. Elles s'agrandirent, allant jusqu'à dominer tout le corps. Je souris. Malgré ça, mes yeux me brulaient. Du sang coulait sur mes joues. Cette technique usait énormément de chakra, je devais faire attention.



Une fois le taureau atteint, il cria de douleur, et dans un bruit sourd, s'écroula sur le sol. Je posa alors ma main sur mon œil. Il me faisait mal, j'avais usé trop de chakra. L'avais-je vaincu ?

J'étais debout, face au poulpe en train de cramer. Des flammes noires s'emparèrent de son corps jusqu'à le faire tomber dans un épais brouillard. J'eus d'abord un rictus de douleur. Ma main posée sur mon œil, j'espérais qu'elle s'atténuerait, ce qu'elle ne tarda pas à faire. Mon œil me brûla ainsi quelques secondes. Je sentais le sang affluer de mon œil et couler sur ma joue. Mais la douleur se dissipa. Lorsque j'enlevais ma main, mes yeux étaient redevenus normaux. Enfin, quand je dis normaux, je veux dire par là que le sharingan était redevenu à son stade de trois Tomoe. Je fixais la scène un longue instant, jusqu'à ce que j'aperçoive le corps de Killerbee étendu sur le sol. J'arborais donc un sourire victorieux, satisfait d'avoir vaincu le second bijû le plus puissant.



Mais quel était mon but. J'avais longuement réfléchis, et je continuais à le faire, regardant le corps étalé sur le sol. J'avais entendu dire qu'en tuant le Jinchuuriki, la bête s'en allait trouver un autre hôte. Mais je n'en étais pas sûr. J'avais une dette envers l'Akatsuki. Mais je ne voulais pas leur donner ce bijû. Qui sait ce qu'ils me réserveraient après ? Bien que je soit plus puissant que la plupart des membres, même peut-être tous, à cinq contre un je n'aurai aucune chance. Je croisa les bras, fouillant dans mon esprit. Le laisser envie reviendrai à contrecarré les plans de l'Akatsuki. Mais moi, qu'est ce que j'y gagnais après ce dur combat ? Rien. Je dégaina mon sabre. J'allais faire comme Naruto et entré dans son esprit. J'allais faire comme avec Naruto et parler avec son bijû. Je tirerais ainsi sur le sceau du démon, le libérant dans la nature. Peut être voudrait il entrer en moi ?

Je leva mon sabre, et dans un grand élan le planta dans le ventre du corps, allongé sur le sol. Le bijû allait être à moi ! Et grâce à lui je détruirai l'Akatsuki ! Ma team et moi contrôlerions le monde ! Je ferma les yeux, cherchant à entrer dans son esprit. Mais rien. Que dalle ! Il n'y avait pas d'esprit la dedans ! Mais pourtant, en l'ayant transpercé, le corps n'avait pas disparut. Donc ce ne pouvait être un clone. Je retira mon sabre, voulant vérifier le corps de plus près. Mais lorsque je m'approcha, il se transforma dans une épaisse fumée en tentacule de poulpe ! Il m'avait eut, le saligaud ! Une substitution que même mon œil n'avait pas réussi à voir !




Je me retourna. La colère montait en moi comme un volcan en éruption. Le village ! J'allais le faire revenir grâce au village ! Je me retourna alors, regardant de haut en bas le village. J'allais le détruire, lui et ses habitants, forçant le Jinchuriki à se montrer !

Je commença à avancer vers les portes, un sourire sadique ornant mon visage. Le premier garder s'avança vers moi. Il avait dut remarqué le sang coulant sur mon visage. Ainsi que celui ayant taché mes vêtements. Lorsqu'il fut assez prêt, je dégaina rapidement mon sabre et le planta au niveau de son plexus. Transpercé de part en part, il s'écroula dans une expiration plus que bruyante. Ce n'était qu'un Chûnin, et le pauvre, il n'avait rien vu venir. Lorsque le second garder voulu appelé des renforts, je le regarda dans les yeux. Aussitôt il se retrouva dans un Genjutsu, mais seule ma personne le savait. Dans l'illusion, le pauvre ninja demandait de l'aide, appelant du renfort, mais personne ne venait l'aidé. J'allais l'anéantir, le torturer, le tuer ! Au bout de quelques secondes seulement, il était allongé par terre, de la bave coulant de sa bouche.




Quand à moi, je me retourna vers la plaine.

- Hachibi, montre toi !

Ne voyant aucune réaction je décida de partir. Il s'était enfui au détriment de son village. De toute façon, je le retrouverai ...